www.anciensverts.com

Voici les réactions des entraîneurs de Ligu3 2 après la 5ème journée.

Christian SARRAMAGNA (entraîneur de Châteauroux) : « On se sent lésés, frustrés. Le premier but de Strasbourg doit être refusé. On était bien entrés dans le match mais après notre penalty raté, on est sortis du match, comme si on était abattus d’avoir laissé passer notre chance. À la mi-temps, j’ai dit que c’était inacceptable et qu’on devait mûrir psychologiquement. On peut être satisfaits de notre deuxième période où on a eu beaucoup d’occasions. On a vu qu’entre le leader et la petite équipe de Châteauroux, il n’y avait pas une si grosse différence. »

Jean-GuyWALLEMME (entraîneur de Lens) : « Quand l’adversaire est à 120 % et qu’on est à 70 %, c’est difficile. On a été passifs sur le but encaissé et on a eu du mal à mettre du rythme, surtout en première période. Ce succès est tiré par les cheveux et on ne peu pas se satisfaire du jeu pratiqué car on a frisé la correctionnelle à plusieurs reprises. »

Daniel SANCHEZ (entraîneur de Tours) : « On a été menés rapidement et on a douté. Et contre Bastia, bien organisé, ce n’est pas évident. Le problème depuis le début de saison, c’est que tous les buts qu’on prend viennent de ballons perdus. »

Philippe MONTANIER (entraîneur de Boulogne-sur-Mer) : « J’attendais beaucoup de ce match à domicile après les performances enregistrées à Metz et Montpellier. L’équipe a été efficace aussi bien défensivement qu’offensivement. Nous sommes actuellement dans une bonne spirale. »

Didier THOLOT (entraîneur de Reims): "On fait quelque chose de cohérent jusqu'aux trentes derniers mètres mais on n'est pas assez tueur pour la mettre au fond. On n'est ensuite pas à l'abri de prendre un but sur coup de pied arrêté. Il nous manque encore de la vitesse devant et du travail pour y arriver."

Source : Football365

Désormais meneur de jeu à Villefranche, Ismaël Amari, l’ancien pensionnaire du centre de formation stéphanois n’est pas du genre à se prendre la tête.

On ne peut pas dire que vous avez eu le temps de prendre vos marques lors du derby puisque Jean-Marc Picollet vous sort vers la 40e ?

L’expulsion de notre défenseur Nyamba (40e) a tout chamboulé. De plus, nous étions menés au score. Il fallait donc sacrifier un milieu de terrain, ça fait partie du jeu.

Comment jugez-vous ce derby ?

Je pense qu’il a été de bonne facture. Chacun a eu sa mi-temps avec des Duchérois qui sont bien rentrés dans le match. Et nous, on a eu la chance de bien le finir en ayant eu la bonne idée d’égaliser juste après la pause. Le meilleur moment pour faire douter la Duch’ qui n’avait visiblement pas envie de perdre, alignant un groupe un peu inédit aux lignes plus resserrées.

Vous venez de signer à Villefranche. Pourquoi ce choix ?

Un besoin de m’offrir un autre challenge et d’évoluer de nouveau en CFA peut-être. De plus, j’avais la chance de pouvoir retrouver d’anciens San-Priots (Barreto, Barbosa et Arriola) avec qui j’ai passé de bons moments.

Vous sembliez pourtant à l’aise à Monts d’Or d’Azergues ?

Je le pense. Il y a eu le départ pas vraiment attendu de l’entraîneur Jean-François Charbonnier. Avec les joueurs, on a passé une saison très sympa. Pour tout vous dire, j’ai appris après mon départ la nomination de Kamel Boudjellaba au poste d’entraîneur. Et lui, c’est quelqu’un que j’apprécie particulièrement. Je le dis en connaissance de cause puisque nous sommes éducateurs sportifs à Givors. Mais bon, je suis parti en bons termes, c’est l’essentiel.

Vous donnez l’impression de ne jamais être vraiment inquiet, ni stressé ou fébrile. Est-ce là un trait de votre caractère ?

Je le pense. Je suis originaire de Pierre-Bénite. J’ai eu la chance de goûter à un centre de formation professionnelle, Saint-Étienne et de pouvoir faire du foot à un bon niveau. Je vis normalement, je sors avec des amis, je me passe des DVD… Il n’y a pas que le foot dans la vie.

Djamel Younsi
Le Progrès du 26 août

Voici les réactions des entraîneurs de Ligue 2 après la 4ème journée

Yvon POULIQUEN (entraîneur de Metz, défaite 1-2 contre Metz) : « Nous avons failli en deuxième mi-temps, même si la première a été de qualité, mais sans efficacité. Nous avons bien entamé la rencontre, mais tant que nous ne marquerons pas, ce sera très difficile. Pour que les attaquants retrouvent le chemin des filets, il faut essayer de leur redonner confiance. Je n’ai jamais parlé de montée et ce n’est pas ce soir que je vais le faire. Nous en sommes loin. »

Philippe MONTANIER (entraîneur de Boulogne-sur-Mer, victoire 2-1 à Metz) : « L’ouverture du score a été prépondérante. Nous avions la volonté d’aller de l’avant et de jouer toutes nos attaques à fond. Je suis satisfait. Nous progressons dans le domaine offensif, tout en gardant une solidité défensive. Il s’agit de notre troisième déplacement en quatre matches. Nous sommes toujours invaincus et ce que nous avons pris ce soir peut être considéré comme du bonus. Maintenant, pour la suite, il nous faut rester très humbles. Et les joueurs le sont, même s’ils sont ambitieux. »

Daniel SANCHEZ (entraîneur de Tours, Défaite 1-2 à Dijon) : « Je suis un peu déçu mais c’est l’apprentissage de la Ligue 2. Je retiens aussi notre volonté de jouer mais Dijon avait une meilleure qualité de jeu. »

Didier THOLOT (entraîneur de Reims, défaite 0-4 contre Montpellier) : « Je pensais avoir trouvé quelque chose à Guingamp. Ce soir, nous sommes passés au travers, nous avons été laminés par Montpellier qui, physiquement et techniquement, était au-dessus de nous. J’éprouve un sentiment plus fort que de la déception. »

"Gagner en Afrique avec l'Afrique" est l'initiative de la Fédération Internationale de Football Association (Fifa) en faveur des équipes nationales africaines. Par cette initiative, la Fifa entend préparer les équipes africaines à la Coupe du monde de football 2010 en Afrique du Sud. Pour ce faire, un séminaire est organisé à l'Hôtel des Députés de Yaoundé à l'intention des sélectionneurs des équipes nationales et des entraîneurs clubs de la Mtn Elite One et Mtn Elite Two du 19 au 23 août 2008.

La cérémonie d'ouverture qui a eu lieu hier, 19 août 2008 dans la salle des réunions de l'Hôtel des Députés était présidée par Charles Emedec, vice-président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) et, par ailleurs, président de la Commission de l'organisation des championnats nationaux. L'instructeur Fifa est le Français Philippe Redon, ancien sélectionneur des Lions indomptables entre 1991 et 1992. C'est le technicien qui est donc chargé de préciser aux stagiaires l'importance de l'initiative de la Fifa.

Le séminaire de Yaoundé "vise à renforcer les capacités des techniciens", a déclaré Philippe Redon. C'est que, "la Fifa veut aider les pays africains à s'organiser dans tous les maillons de la chaîne du football comme les pays anglo-saxons", ajoute Dominique Wansi, chef du Département technique et de développement à la Fecafoot. Outres les techniciens, la formation de Yaoundé prend en compte les arbitres de l'élite, les administrateurs de la fédération, les membres des ligues provinciales. Et même les médecins à en croire Dominique Wansi.

Pour Benjamin Massing, ancien international camerounais, "c'est l'entrée dans le professionnalisme que la Fifa est entrain de préparer dans les pays africains ; ce qui, à la longue, arrêterait la ruée des jeunes footballeurs vers les paradis occidentaux". Sur ce, la Fifa a tenu compte des entraîneurs de toutes les catégories et de tous les niveaux y incluant aussi le volet infrastructurel en dotant chaque pays africain en pelouse artificiel. Pour le Cameroun précisément, c'est le stade de la réunification de Douala qui est en travaux actuellement selon Jean Manga Onguéné, chef du bureau de développement Fifa de Yaoundé. Le séminaire qui prend fin samedi 23 août 2008 par des questions et débats comporte chaque jour des séances théoriques et pratiques.

Source : http://www.cameroon-one.com
 

Après le fâcheux épisode stéphanois et un intermède monégasque à oublier, Piquionne mise sur davantage de stabilité à Lyon. «Ne pas venir ici il y a un an et demi m'a fait perdre du temps. Maintenant que j'y suis, j'espère rattraper le temps perdu. D'ailleurs, avant même d'arriver à Lyon, j'étais déjà chez moi ici», lâche l'international français (1 sélection), avant de s'expliquer : «Quand je jouais à Saint-Etienne, je venais voir des matches à Lyon, faire mes courses à Lyon et je sortais à Lyon. Mon agent est Lyonnais. Tout ça me l'a été reproché, notamment par un supporter stéphanois avec qui j'ai eu une altercation. Mais moi, je suis de Paris, qui est une grande ville. Lyon, aussi, c'est une grande ville. Je me sens plus dans la peau d'un Lyonnais que d'un Stéphanois, même si je mouillais le maillot de Saint-Etienne quand j'y étais.»

Source : www.lequipe.fr

Décidément, le plus célèbre esclave du football français a toujours un petit pois à la place du cerveau. Mais ça, ca fait longtemps qu'on le sait..

Voici les réactions des entraineurs de Ligue 2

Jean-Guy WALLEMME (entraîneur de Lens) : « C’est un soulagement de gagner dans la douleur et c’est peut-être la construction d’un état d’esprit adapté à la L 2.Mais je suis pressé d’arriver au 31 août, car il y a encore trop de joueurs ayant le cul entre deux chaises par rapport à un éventuel départ. Or, dans ce cas-là, on tombe… »

Christian SARRAMAGNA(entraîneur de Châteauroux) : « On a bien joué, on a perdu, alors je suis très déçu pour mes joueurs. Mais après notre non-match contre Troyes (0-1), le contenu est très encourageant pour la suite, tant au niveau du jeu que sur le plan physique. »

Didier THOLOT (entraîneur de Reims) : « Cette première victoire nous fait le plus grand bien. Il ne faut pas s’enflammer. Ce soir, on a resserré nos lignes et défendu en bloc. Et le penalty arrêté par Radic a été un moment clé. »

Daniel SANCHEZ (entraîneur de Tours) : « On savait que cela allait être difficile. En première mi-temps, on n’a pas assez mis de rythme. À la reprise, les entrées des trois remplaçants ont été décisives. Cette victoire est logique. »

A l'issue d'une saison décevante, Hervé Revelli ne sera plus le manager général du Toulouse-Fontaines l'année prochaine. L'équipe dirigeante du club de CFA2 a confirmé mercredi que l'ancienne idole du chaudron vert stéphanois, qui a tout gagné en France avec l'ASSE dans les années soixante-dix, quittait ses fonctions pour « des raisons personnelles ». Entretien.

Pourquoi quittez-vous les Fontaines ?

Hervé Revelli : Vraiment pour des raisons personnelles. Mon fils, qui est âgé de quarante ans, a eu beaucoup de pépins cette année, il a été opéré quatre fois, amputé de la jambe… En plus il a perdu son boulot et comme il est un peu tout seul, il a besoin de moi. Entre les Toulouse-Fontaines et mon fils, ce n'était pas une vie. ça m'enlève un poids. J'en avais déjà parlé au président il y a quatre mois. Voilà pourquoi je quitte Toulouse. Après, ne comptez pas sur moi pour cracher dans la soupe. Moi je fais partie de l'ancienne génération. Chaque fois que j'ai quitté un club, c'était par la grande porte. Maintenant, je souhaite à l'équipe dirigeante de réussir l'année prochaine ce que l'on a raté cette saison.

Sans vos problèmes personnels, vous vouliez vous engager dans la durée avec le club ?

Hervé Revelli : Tout à fait, c'était prévu comme ça. Mais bon, le football est devenu de plus en plus difficile et on ne réussit pas du premier coup. Il faut toutefois rendre hommage à l'action des dirigeants qui ont injecté pas mal d'argent dans le club sans trop broncher quand les résultats ne suivaient pas. J'aurais aimé leur donner satisfaction et je leur souhaite la réussite que l'on n'a pas eue. Je suis d'ailleurs assez optimiste pour la saison prochaine. Le club est en train de recruter des joueurs régionaux qui ont du talent. Je les vois bien monter.

Quel bilan dressez-vous de votre passage au club ?

Hervé Revelli : Forcément, il est mitigé. Quand on arrive dans un club, dans une ville que l'on ne connaît pas, c'est toujours délicat. Il y a eu des départs en début de saison accompagnés d'un changement de politique radical. Le club avait une mentalité d'amateur et tout a changé d'un seul coup. Le foot n'est pas une science exacte ; la première année, il faut être patient.

Tout est fait pour que Toulouse-Fontaines soit le deuxième club de Toulouse ?

Hervé Revelli : Oui, je pense. Les bases sont là, il y a un club-house, un secrétariat, des structures… Le sportif devrait suivre.

Et votre avenir professionnel ?

Hervé Revelli : Je ne veux pas trop en parler pour l'instant mais j'ai plusieurs projets, toujours dans le foot. Mais plus dans le management.

Source : La dépêche du midi

La dernière recrue du Montpellier Hérault arrive auréolée d’une jolie réputation de buteur. Lilian espère juste mettre ses qualités au profit de l’équipe.

Lilian, qu’est-ce qui t’as décidé à signer à Montpellier ?
L’envie de rejouer. A Caen, ce n’était pas le cas et à 31 ans, j’ai encore la fibre pour m’exprimer sur le terrain. Je souhaitais aussi revenir dans le sud, car c’est ici que j’ai toute ma famille. Le challenge sportif proposé par Montpellier est également très intéressant. J’avais envie de connaître une expérience avec le Président Louis Nicollin et Rolland Courbis.

Tout le monde ici t’attend comme le buteur providentiel, qu’en penses-tu ?
 (Gêné) J’espère avant tout vite m’intégrer et que les automatismes reviennent. Il ne faudra pas s’attendre à ce que je marque à tous les matches. Ce n’est pas comme si j’étais Ronaldinho ! Je veux seulement aider l’équipe à retrouver la victoire et mettre à profit mes qualités pour accrocher la montée.

Tu as assisté au match contre Metz, quel est ton avis sur la prestation montpelliéraine ?
Montpellier a connu de très bons moments et d’autres beaucoup moins intenses. La première mi-temps a été difficile, car Metz a vraiment été pas mal. Ensuite, les Messins se sont effondrés en seconde mi-temps, mais Montpellier n’a pas su en tirer profit. C’est dommage, car c’est le genre de match à ne pas perdre contre un concurrent direct. Dans ce genre de situation, il faudrait qu’on soit capable, à l’avenir, d’accrocher au moins le nul.

Quels sont tes objectifs ici ?
Aider l’équipe à retrouver le haut du tableau et marquer le plus de buts possible. J’aspire aussi à trouver un environnement sain pour m’y sentir bien. C’est le cas depuis mon arrivée, même si j’ai encore pas mal de choses à organiser avec ce transfert de dernière minute.

Tu es pressenti pour jouer en duo avec Camara. Son profil te convient-il ?
Je peux jouer seul devant ou à deux : il n’y a pas de problème. J’apprécie l’axe et d’après ce que j’ai pu comprendre, Souleymane aime bien jouer dans la profondeur. Je pense qu’on peut avoir une bonne entente. Si l’on parvient à marquer plus de vingt buts à nous deux, ce sera une saison réussie.

Un dernier mot sur coach Courbis…
 Il a été l’un des facteurs dans mon choix de venir jouer ici et je dois avouer que je ne suis pas déçu, bien au contraire. C’est un très bon entraîneur et j’apprends déjà beaucoup à son contact.

Source : Actufoot34

Voici les réactions des entraineurs de Ligue 2,après la journée de vendredi soir

Thierry LAUREY (entraîneur d’Amiens, défaite 1-2 à Montpellier) : « Si on n’a pas la maturité et l’expérience nécessaires pour empêcher l’adversaire de marquer sur coup de pied arrêté dans les arrêts de jeu, ça va être compliqué. Montpellier a eu pourtant beaucoup de mal à se sortir de notre organisation.

Christian SARRAMAGNA (entraîneur de Châteauroux, défaite 0-1 contre Troyes) : « La défaite est logique. On a vu qu’on ne jouait pas dans la même catégorie qu’eux. Il n’y a pas eu de véritable révolte. Nous avons trop subi. »

Philippe MONTANIER (Boulogne-sur-Mer, victoire 2-0 contre Guingamp) : « C’était important de bien démarrer à la maison, surtout avant deux déplacements difficiles à Montpellier et Metz. Après l’expulsion, on a su être patients. À Amiens, on n’avait pas réussi à bien négocier notre supériorité numérique. On a retenu la leçon. »

Didier THOLOT (entraîneur de Reims, défaite 1-3 contre Ajaccio) : « On a pris des buts à des moments importants. On a manqué de présence physique, de profondeur. Pour le moment, nos erreurs, on les paye cash. Il faut vite rectifier le tir. »

Yvon POULIQUEN (entraîneur de Metz, victoire 1-0 contre Tours) : « C’est le genre de matches où on se dit finalement que, si on fait 0-0, c’est un moindre mal. Quand on se crée une dizaine d’occasions franches comme on l’a fait, il arrive parfois qu’on prenne un contre meurtrier. Mais on a su y croire jusqu’au bout pour l’emporter. J’espère que cela va permettre à mes joueurs de se libérer à Saint-Symphorien car je les ai sentis parfois un peu crispés. »

Daniel SANCHEZ (entraîneur de Tours, défaite 0-1 à Metz) : « Quand on perd ainsi, on ne peut être que très déçus. On a manqué de maîtrise et de lucidité dans les dernières minutes, où on a un peu paniqué. Malgré cela, je retiendrai bien sûr des points positifs de ce match. On s’est décomplexés en seconde période et on a eu quelques occasions. On a manqué de réalisme mais, après avoir battu Sedan (2-1), on a vu qu’on pouvait faire quelque chose d’intéressant dans cette L 2. »

Stéphane Hernandez, dernière recrue en date du Vannes OC, souhaite retrouver un temps de jeu conséquent cette saison.

Stéphane Hernandez, qu'est-ce qui a motivé votre venue à Vannes ?

Il y a eu un changement d'entraîneur à Amiens et le nouveau coach, Thierry Laurey, m'a fait comprendre qu'il ne comptait pas sur moi cette saison. J'étais en fin de contrat donc je me suis retrouvé sans club. Vannes a alors manifesté son intérêt. J'avais besoin de retrouver du temps de jeu et le challenge sportif était très intéressant. Le discours de Stéphane Le Mignan m'a également plu avec une philosophie qui prône le beau jeu. Et pas simplement jouer pour défendre et essayer de détruire l'adversaire. Un ancien de la « maison », en l'occurence Romain Raynaud que je connais bien, m'a aussi dit que du bien du club, de la ville, de la région. Le choix de Vannes était naturel. Je suis vraiment content d'avoir signé ici et j'ai hâte d'aider le club à se maintenir. Ils m'ont aidé à me sortir du pétrin. Etre au chômage, c'est une situation difficile à vivre. Ils m'ont fait confiance et je vais tout faire pour leur rendre la pareille.

Où en êtes-vous au niveau de votre condition physique ?

Même si j'ai suivi la préparation d'un club de CFA près de Saint-Etienne, je ne suis pas prêt à 100 %. De plus, ma déchirure aux quadriceps a freiné ma montée en puissance. Je dois reprendre à courir mardi prochain et je devrais réintégrer le groupe au début de la semaine suivante. Je pense être réellement opérationnel fin août.

En défense centrale, Patrick Legueun et Pascal Delhommeau semblent être bien installés. Ils ont participé à tous les matchs amicaux et la charnière a bien tenu à Clermont. Pensez-vous que ça va être difficile de gagner votre place ?

Comme partout, ce sera dur. D'autant que ce sont deux très bons joueurs. Je ne suis pas arrivé en me disant que j'allais être un titulaire indiscutable. La concurrence, on la vit tous les jours. Elle fait partie du jeu. Et c'est aussi cela qui t'oblige à te surpasser. Mais, il n'y a aucun problème, si je me retrouve sur le banc ou dans les tribunes, je n'aurais pas d'état d'âme.

Justement, vous vous définiriez comme quel type de joueur ?

Je suis un travailleur de l'ombre, un porteur d'eau. En tout cas je n'ai jamais été la star de l'équipe. Je ne suis pas quelqu'un qui aime se mettre en avant. Mais je donne toujours le meilleur, je fais mon maximum. Et je compte bien mettre au service de l'équipe, le peu d'expérience que j'ai acquis.

Sinon, comment s'est passée votre intégration au sein du groupe ?

Je n'ai pas la chance d'être avec eux sur le terrain mais c'est un groupe qui aime bien vivre ensemble. Il y a une bonne ambiance. Et ça s'est vu le week-end dernier à Clermont avec la belle solidarité qu'ils ont affiché. Et la solidarité, c'est primordial dans un groupe. Ce qui fait la différence, c'est la cohésion. Surtout en Ligue 2.

Propos recueillis par Antoine SIMONNEAU.
http://www.ouest-france.fr

Il est connu comme le loup blanc. Il suffit de déambuler à ses côtés dans les rues de Cannes pour s'en rendre compte. Rue Hoche, il est interpellé tous les dix mètres : un patron de bar par-ci, un ancien joueur par-là (ce jour-là, c'était Philippe Vercruysse), la notoriété de Christian Lopez est intacte, même si physiquement l'homme a changé : « Vous voulez dire que j'ai grossi, c'est ça ? », plaisante-t-il.

Bref, personne n'a oublié son épopée avec le « Sainté » des années 70, ses passages en équipe de France (39 sélections) et aussi, quand même, son expérience d'entraîneur à Cannes (2000-04), au centre de formation, avec la réserve (alors en CFA 2) et l'équipe fanion.


En 2004, Christian arrive au Cannet-Rocheville mais pas les mains vides : il a un projet sur cinq ans et quelques joueurs dans les valises pour l'équipe de PHA qu'il dirige (Forafo, Campello, Karaja, Floiras, tous passés par Cannes) et fait monter en DHR au bout de deux ans. On est en 2006. Là, un peu à la surprise générale, il passe la main à Sébastien Desabre, l'entraîneur de la réserve : « J'avais besoin de faire le break. Sébastien avait fait monter la réserve en PHB l'année de mon arrivée, je savais comment il travaillait. Je ne me suis pas trompé ».

Car la suite est encore plus impressionnante. Avec Desabre aux manettes, l'ESCR accède en DH et dans la foulée en CFA 2, après des barrages épiques contre Lattes (4-3) et à Chalon-sur-Saône (2-1) : « Il faut bien l'avouer, l'objectif premier, c'était la DH. Trois montées d'affilée, c'est exceptionnel. Le CFA2 est arrivé plus vite que prévu ».

Tellement vite que les premières rumeurs - dans le foot, elles se propagent à la vitesse grand V - ont surgi : le club est en difficulté, Desabre va partir, Lopez, passé entraîneur général des seniors, aussi. Finalement, rien de tout cela. Mieux même. Tout le monde est là. L'équipe n'a perdu qu'un titulaire et s'est bien renforcée.

En quatre ans, le club a grandi. Lopez mesure le chemin parcouru : « Tout a changé à partir de la saison 2005-06. Notamment l'état d'esprit. Auparavant, on n'avait pas d'objectif. On a essayé de garder la même ligne de conduite et proposé un projet de jeu aux joueurs. Il ne faut pas oublier qu'on a une équipe très jeune, avec des produits du club, comme Guancioli, Galilea et Gomez-Monteiro, même si ce dernier vient de partir à Cannes ».

L'ancien Stéphanois parle aussi du chemin... à accomplir : « Il faut préparer la saison 2009-2010, à travers un projet financier. On doit faire avancer le club, l'équipe fanion et tout le monde derrière. Il faut se structurer, trouver de nouveaux partenaires, grandir ».

S'il a un nom, et entend s'en servir, Lopez n'oublie pas qu'il est aussi un... prête-nom, en attendant que Desabre n'obtienne son DEF. Desabre, titulaire du BE1, qu'il voit bien entraîner plus haut : « Il fait partie d'une jeune génération qui a faim. Ses séances sont intéressantes, variées. Pour moi qui me souviens avoir reproduit à l'entraînement les mêmes gestes d'une année sur l'autre, c'est un plaisir ! On s'entend très bien. On a la même philosophie de jeu ».

Après l'éloge, les objectifs pour 2008-09 : maintien pour la CFA2 et montée en PHA pour la réserve. « On doit faire nos preuves ».

Anthony Boyer
Nice-Matin du 8 août 2008

Frédéric Antonetti évoque sans détour la préparation, le mercato, ses nouveaux joueurs... et ses anciens.



Coach, l'adrénaline monte peu à peu. Impatient d'en découdre ?
Impatient non, je n'en ai pas le temps. Notre groupe change énormément, on a besoin de temps. Une ou deux semaines de préparation supplémentaires auraient fait du bien. Surtout que nous avons deux joueurs aux Jeux Olympiques, ce qui nous perturbe dans la préparation...

La préparation se déroule-telle comme vous le souhaitiez ?
Non, ça ne s'est pas du tout passé comme je l'espérais. Aujourd'hui dans le football, rien n'est organisé. Et comme je suis assez carré, je ne m'y retrouve pas. Pour moi, lors d'une bonne préparation, on dispose de son groupe au complet dès le premier jour, on part en stage pendant dix jours, en montagne. On vit ensemble dès le premier jour. Or, des joueurs disputent des matchs pendant les vacances. D'autres participent aux Jeux Olympiques et manquent le championnat. Sans compter qu'il y a des arrivées tardives. Les entraîneurs ne peuvent plus travailler normalement. Ça devient impossible. Le mercato est trop long. Il y a beaucoup de points à améliorer, à ce niveau. J’ai l’impression que les entraîneurs sont les moins écoutés. Alors, à la question : ma préparation se déroule-telle comme je l’aurais souhaité, je réponds non. Je m’adapte. Nous sommes en perpétuelle adaptation. Ça devient un peu lassant.

Quelles évolutions espérez-vous, dans le jeu, par rapport à l’année dernière ?
Commencer par retrouver ce que nous faisions de bien l’année dernière. Et pourtant, on ne peut pas parler de l’année dernière. On ne peut plus. Il faut l'oublier, l’année dernière. Nous n’avons plus la même équipe. Plus les mêmes joueurs. Par conséquent, il n’y a pas d’évolution à avoir. Il faut créer une nouvelle équipe, avec de nouveaux joueurs puisque 50 % de l’équipe va changer, si ce n'est plus. Il faut donc créer une équipe compétitive. Je ne pense plus à l’année dernière. Les joueurs sont différents, le système et le jeu peuvent l’être aussi. Les caractéristiques des joueurs ont changé.

Vos recrues ont toutes entre 19 et 24 ans. Est-ce un choix ?
Absolument. Cet été, nous n'avons pratiquement perdu que des jeunes. Nous avons pensé qu'il fallait rééquilibrer, retrouver un peu plus de jeunesse. Ce qui ne veut pas dire que les anciens sont condamnés. Si demain on a la possibilité d'en faire signer un bon. On voulait prendre Piquionne, et il a 29 ans... On a toujours un coup d'oeil sur le marché, on reste attentifs et prêts à décrocher la moindre opportunité.



Souhaitez-vous une recrue supplémentaire ?
J'ai toujours dit que dès le moment où l'on peut améliorer l'effectif, il faut le faire. Je ne souhaite rien. Mais lorsque l'opportunité de renforcer un groupe se présente, il faut la saisir. L'an prochain, Ederson, Lloris, Bellion et Koné disputeront la C1. Une reconnaissance de votre travail ? (rires) Non, ce n'est pas grâce à moi mais à eux. C'est par leur travail qu'ils sont parvenus là où ils en sont. Ils ont le potentiel pour jouer à ce niveau. C'est bien pour tout le monde qu'ils soient passés par l'OGC Nice. Mais cela aurait été encore mieux que ce soit avec Nice qu'ils la disputent, cette Ligue des Champions (rires). Je suis très content pour eux. Et c'est à eux-mêmes qu'ils doivent leur réussite. Parce qu'ils ont du talent.

Source : Actufoot06 du mois d'août 2006

Voici les réactions des entraineurs de Ligue 2, suite à la 1ère journée de championnat

Jean-Guy WALLEMME (entraîneur de Lens) : « Il s’agit d’un soulagement. Il fallait absolument bien commencer la saison devant notre public, c’est fait. On avait réussi à mettre la pression d’entrée, puis on a douté en première période, à la suite des occasions de Dijon. On a alors un peu peiné. Mais notre seconde période a été bien meilleure. On a su faire preuve d’efficacité et bien profiter des espaces après l’ouverture du score. Je regrette quand même qu’on ait encaissé un but à la fin. »

Yvon POULIQUEN (entraîneur de Metz) : « C’était un match piège et on a su s’en sortir malgré la blessure de notre gardien et un penalty raté. C’est toujours intéressant de démarrer par une victoire à l’extérieur. »

Daniel SANCHEZ(Tours) : « La victoire est logique. Elle me plaît parce qu’on a produit du jeu et qu’on s’est créé beaucoup d’occasions. C’est un beau succès qui va nous mettre en confiance, même si, derrière, il y a encore 37 journées. »

Christian SARRAMAGNA (entraîneur de Châteauroux) : « C’est un très bon début de saison pour nous. C’est d’autant plus méritoire que nous avons eu quelques soucis dans la semaine. J’ai bien aimé la complicité, la complémentarité dont a fait preuve le groupe. Il nous reste à confirmer. »

Didier THOLOT (entraîneur de Reims) : « Nous sommes tombés dans le panneau de la nervosité. La fougue et l’envie ne suffisent pas à ce niveau. Mais j’ai bien aimé la réaction de mon équipe après l’expulsion. »

Lamine Sakho a résilié son contrat avec Montpellier. Il est désormais libre de tout contrat.

http://www.anciensverts.com : Que retiens-tu de ton passage à l'ASSE ?

Merci à Anthony pour sa disponibilité.
Interview réalisée par Romain le 30 juillet 2008 pour le compte de www.anciensverts.com

La fiche d'Anthony Losilla