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Samy Houri

Samy Houri est arrivé à Limoges en décembre dernier. La situation sportive de Limoges n'est pas florissante mais rien n'est encore perdu pour le maintien. Interview




Vous êtes arrivé à Limoges il y a deux mois. Votre adaptation a-t-elle été rapide ?

Oui, j'ai été très bien adopté. J'évolue au sein d'un groupe de joueurs très sympas et ils m'ont mis dans de très bonnes conditions dès le départ.

Sur le plan physique, montez-vous en puissance après plusieurs mois sans compétition ?

Ça va de mieux en mieux à force de jouer. En enchaînant les matches, je retrouve de plus en plus le rythme de la compétition.

Comment vivez-vous la situation sportive délicate du club actuellement ?

Ce n'est pas très facile avec l'absence de résultats. Mais dans le contenu, nous produisons de bonnes choses mais il y a toujours ces petites erreurs qui nous font perdre les matches. Il faut continuer à travailler pour obtenir des résultats.

Le club occupe l'avant-dernière place. L'objectif maintien est plus que jamais d'actualité…

Il faut travailler et se donner à 100 % pour sortir de la zone rouge. Nous ne sommes pas très loin des équipes situées au-dessus de nous mais nous n'avons pas le droit à l'erreur maintenant. Il faut sortir la tête de l'eau.

Vous recevez demain soir une équipe de Niort qui compte deux points d'avance sur vous. C'est un match capital ?

Oui, il faut gagner cette rencontre et peu importe la manière. Niort est une équipe très jeune et il faudra faire le maximum pour la faire douter.

La large victoire obtenue en amical la semaine dernière (4-0 à Domérat) vous a-t-elle rassurée ?

Oui, c'est un match qui nous redonne de la confiance et il faut continuer sur cette voie lors de nos prochaines rencontres.

Vous avez été recruté par Nicolas Le Bellec. Son départ vous a-t-il fait douter ?

Non car Jacob Ba a pris la suite du projet pour lequel j'étais venu. Je n'ai jamais eu envie de quitter le groupe sous prétexte que le coach partait. Aujourd'hui, on est tous dans le même bateau avec cet objectif de sauver le club de la relégation.

L'équipe figure parmi les moins bonnes attaques du groupe. Comment y remédier ?

Il nous manque encore la finition dans les trente derniers mètres. Il faut faire beaucoup mieux dans le dernier geste. Avec le coach, on travaille beaucoup devant le but pour combler ces défauts et j'espère que ça va payer rapidement.

Reginald Marie

Source : La Montagne

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