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Romain Poyet :"Je remercie Samuel Michel pour son travail"

Romain Poyet

Romain Poyet

Capitaine de l’Amiens SC, Romain Poyet revient sur sa suspension et l’arrivée de Christophe Pelissier en tant qu’entraîneur.

Avec du recul, comment jugez-vous votre expulsion face au CA Bastia (2-2), après le match, qui vous a valu quatre matches de suspension ?

C’est pire que lorsqu’on est blessé. On a l’impression qu’on peut jouer mais ce n’est pas possible car on est sanctionné pour une grosse erreur que je ne reproduirai certainement pas. C’était un moment de tension sur un moment chaud. C’est la première fois que cela m’arrive et j’espère que c’était la dernière.

Toujours avec un peu de recul, si vous aviez eu trois points de plus, Samuel Michel aurait peut-être été conservé…

Peut-être, je ne sais pas du tout. On peut refaire l’histoire. Si Bastia n’égalise pas en fin de match, si on arrive à mettre un second but contre Strasbourg. S’il nous manque des points, c’est qu’il nous a manqué des tas de petites choses. On a peut-être les points qu’on mérite aujourd’hui mais ce n’est pas catastrophique. Ce n’est pas grandiose mais on n’est pas décrochés au classement. J’ai regardé Dijon – Caen et Sébastien Perez, le directeur sportif dijonnais, disait qu’à la trêve, la saison dernière, Caen avait neuf points de retard sur le troisième en Ligue 2. Tous les matches aller étaient joués et cela n’a pas empêché les Caennais de se retrouver dans le trio de tête en réalisant une superbe deuxième partie de saison. Personne ne les voyait refaire leur retard.

Avez-vous le sentiment que vous étiez vraiment dans une impasse avec Samuel Michel ?

Le bilan de la première partie de saison est frustrant et pas à la hauteur des ambitions du club. J’ai toujours dit au président, et je ne me défile pas, qu’Amiens doit être largement en haut de classement en National. On n’est pas à notre place. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’on se trouvait dans une impasse mais on pouvait prétendre à mieux.

Vous rendez-vous compte qu’en moins de quatre mois, vous avez déjà connu trois entraîneurs ?

J’en ai connu quatre en une saison à Brest : Pascal Janin, Corentin Martins, Gérald Baticle et Alex Dupont. Plus rien ne m’étonne, plus rien ne me surprend mais c’est vrai qu’en arrivant dans un club, on a envie d’un peu de stabilité. C’est toujours très difficile de construire lorsque les entraîneurs changent. Il faut essayer d’en trouver mais on l’obtient à travers les résultats. C’est le troisième entraîneur en moins de quatre mois (ndlr : Echouafni, Michel et Pelissier), c’est beaucoup. Je tiens à remercier Samuel Michel pour le travail qu’il a accompli. C’est avant tout un bon mec et humainement, c’est toujours dur de voir partir un entraîneur. Ce sont des gens qui donnent tout. Ils passent leurs journées au stade, ils vivent pour un projet. C’est compliqué de parvenir à ce que 25 joueurs arrivent à s’entendre. Je le respectais. Il m’a confié le brassard de capitaine. Je le remercie et c’est le football. On passe à autre chose avec Christophe Pelissier.

Trouvez-vous son discours un peu plus ferme ?

Il est un petit peu plus ferme dans son discours. Il essaie de cadrer et recadrer un petit peu plus les choses par rapport aux retours qu’il a pu avoir. Ce n’est pas une révolution. Il amène sa touche personnelle qui lui a permis de réussir à Luzenac avec sa personnalité. Maintenant, cela doit se matérialiser par des points.

Mais pour provoquer un choc psychologique, il faut avoir un effectif conséquent pour créer un peu d’émulation, et ce n’est pas le cas...

Exactement. On est sur la corde raide depuis le début de saison. Entre les blessés et notre effectif, on est un peu court et il n’a pas une grande marge de manœuvre. C’est un peu de bricolage entre Baudry parti à la CAN, Beynié et Hautcoeur blessés, etc. C’est plein d’incertitudes qui font qu’on marche un peu sur des œufs. Mais on va se serrer les coudes et on va arrêter de se poser des questions par rapport à nos adversaires. Concentrons-nous d’abord sur nous et sur ce qu’on est capables de faire, qu’importe le match. De toute façon, on ne va pas avoir trop le temps de gamberger.

Source : Le Courrier picard



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