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Laurent Blanc :
«On a réussi une bonne entame de match mais il fallait éviter de faire le même match que contre Grenoble, a-t-il analysé. Le match de Ligue des champions contre Haïfa était dans un coin de la tête, donc là, il y a un net progrès au niveau du collectif. Dans l'animation, c'est très bon. Je retiens aussi que cela fait cinq matches sans prendre de buts, et ce qui est encourageant, c'est que l'on peut défendre encore mieux, il y a une marge de progression».
Car s'il a vu un «beau match, avec deux équipes qui cherchent à jouer au ballon», s'il considère Rennes comme «certainement la meilleure (équipe adverse) depuis le début de saison», il sait que «Rennes aurait pu marquer». «Il y a eu une certaine égalité dans le jeu et on a une occasion très nette de David Bellion avec une belle parade de Douchez. C'était indécis, on avait l'impression que Rennes pouvait égaliser et qu'on pouvait marquer ce deuxième but.»


Frédéric Antonetti

«On est bien rentré puis on s'est désuni. C'est un match de haut niveau et comme on veut se rapprocher de ce niveau, on constate le chemin à parcourir. Face à une équipe comme celle-là, la moindre erreur se paie cash. On a perdu le fil conducteur vers la 60e minute. On pouvait revenir mais c'était plus compliqué.» «Bordeaux est une équipe entrée dans le Top 16 européen. Elle a beaucoup appris les trois dernières années et elle s'en sert. On a perdu le fil à cause de Bordeaux sûrement. On s'est précipité, il fallait jouer un peu plus et un peu plus vite, sans faire des choses extraordinaires. Mais quand on saute des étapes, c'est décousu et jouer décousu ce n'est pas le haut niveau. Il y avait la place de revenir quand Bordeaux commençait à reculer, trois ou quatre gestes techniques auraient pu être assurés. Rejoindre ce niveau-là, c'est le plus compliqué. Bordeaux a mis deux ans».

Source : L'Equipe