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Jean-Philippe Séchet : "Rien à perdre contre Strasbourg samedi"

 

Jean-Philippe Séchet

 

L’entraîneur de Raon-l’Étape est heureux de la saison de ses joueurs, surprenants leaders de leur groupe de CFA. Pour samedi, Jean-Philippe Séchet envisage le rendez-vous au sommet avec humilité. A noter que la rencontre est officiellement délocalisée à Epinal.

Samedi, vous jouez un match dont dépend l’ensemble de votre saison. Quels sentiments cela vous inspire-t-il ?

 

 A priori, je trouve ça un peu dommage, mais on ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. On a laissé échapper quelques points à domicile. Mais à notre niveau, c’est exceptionnel, c’est même une chance quand on voit la concurrence.

Le Racing, Mulhouse, Grenoble, ce sont des clubs qui ont leur place dans le foot professionnel. Il y a quatre réserves pros. Franchement, ce sont des grosses écuries pour nous et on a su batailler contre elles, mais aussi contre des ambitieux comme Moulins ou Lyon-Duchère. On est le petit poucet et on sera l’outsider de ce match.

 

Ne faites-vous pas preuve de fausse modestie alors que cela fait un moment que vous occupez la tête du classement ?

 

En face, Strasbourg a gagné de belle manière ces dernières semaines, avec un calendrier très compliqué. L’emporter à Grenoble ou à Lyon-Duchère, ce n’est pas rien. Après, l’élément important, pour nous, c’est que le nul peut suffire. D’un autre côté, on ne sait pas jouer le nul.

D’un point de vue statistique, il y a peut-être des chiffres qui nous sont favorables, mais si le foot dépendait des statistiques, cela se saurait. La réalité, c’est que l’on joue un match de Coupe, samedi, et qu’à la fin, il y aura un déçu et un content.

Pour nous, l’enjeu n’est pas le même que pour Strasbourg, qui a une ville derrière, un stade et un budget qui n’ont rien à voir avec les nôtres. Le Racing, c’est dix fois plus gros que nous, alors, on n’a rien à perdre.

 

Votre situation est d’autant plus appréciable que vous avez débuté votre saison sur de mauvaises bases. Étiez-vous inquiet après vos trois défaites en quatre matches du mois d’août ?

 

Quand j’ai repris l’équipe, je me suis retrouvé sur une planche savonnée. Neuf joueurs venaient de partir, il a fallu reconstruire un groupe et la série de matches amicaux n’avait pas été bonne. Avant d’aller à Sarre-Union, on était dernier. Et avec la victoire à Sarre-Union (0-2) , il y a eu un déclic. On est sorti de la zone rouge, on a abordé chaque match comme un match de Coupe, on s’est pris au jeu. Et comme l’appétit vient en mangeant… On a pris conscience qu’il fallait se battre tous les jours à l’entraînement et chaque week-end sur le terrain.

 

Qu’en est-il des rumeurs qui ont couru sur les finances du club, faisant état de difficultés pour boucler le budget ?

 

La Direction Nationale du Contrôle de Gestion a donné son feu vert, donc il n’y a pas de souci. Notre parcours en Coupe de France (défaite en 8e de finale face à Bordeaux, aux tirs au but, ndlr) a remis les compteurs à zéro.

 

Sentez-vous monter la pression ces derniers jours ?

 

On ne va en tout cas rien changer dans notre programme. Il n’y aura pas de mise au vert, il n’y aura pas de changement dans nos séances d’entraînement. Ça fait quinze jours que l’on sent de l’engouement en provenance de… Strasbourg. Parce que les Roannais sont plus calmes.

 

Source : DNA



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