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Olivier Sorlin

Vendredi (20h45), l'ETG n'a plus qu'une solution pour se maintenir en Ligue 2. Battre Nîmes et espérer que Sochaux perde face Clermont. Le milieu défensif Olivier Sorlin fait le point avant cette dernière rencontre de la saison.

Olivier, est-ce qu'il y a encore de l'espoir avant cette dernière journée ?

« Il y a toujours de l'espoir. Tant que ce n'est pas cuit à 100%, il y en a encore. Il nous reste une toute petite chance mais il faut la jouer à fond, sinon on aura trop de regrets. »

Comment avez-vous vécu les jours qui ont suivi la défaite à Nancy (1-0) ?

« On est rentré en bus, on a mis un paquet de temps en plus. Car quand ça ne va pas, il n'y a vraiment rien qui va. On a été bloqué sur l'autoroute, pendant une heure. Le trajet est long, il n'y a pas un bruit, on aurait dit un cimetière. C'est difficile. Au début, on se dit que c'est quasiment cuit et puis, avec les jours qui passent, on essaie de positiver en préparant le match. »

Sentez-vous qu'il y a un regain de forme et d'espoir au fil des jours ou cela reste compliqué psychologiquement ?

« C'est compliqué mais j'espère que tout le monde est prêt pour ce match là. Ce fut le discours du coach. Il a demandé si certains étaient épuisés (par la situation). Il n'y a pas de honte à être épuisé psychologiquement mais, apparemment, tout le monde est opérationnel. Il reste peut-être une chance sur 100 mais il faut la jouer. J'ai lu ce matin dans le journal que Clermont essayait de battre son record de points en L2. Il y a trois jours, on pensait qu'ils étaient en vacances. Tout le monde essaie de trouver des petits trucs pour qu'on ne lâche pas.
Lors des 37 journées précédentes, il y a toujours eu des résultats inattendus. Pourquoi pas lors de la dernière ? Il faut gagner ce dernier match à domicile, ça fait longtemps que ce n'est pas arrivé, et ensuite regarder ce que fait Sochaux contre Clermont. »

Comme en 2014, le maintien se joue lors de la dernière journée entre l'ETG et Sochaux…

« Sauf qu'on ne joue pas l'un contre l'autre. Là, même en gagnant, on n'est pas sûr de se maintenir. Ça change tout. Il faut déjà gagner notre match. Ce ne sera pas facile. Et on va prier. »

Source : Le Dauphiné