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Mehdi Messaoudi : "J'ai pris une grosse claque en ne signant pas pro à Saint-Etienne"

Mehdi Messaoudi

Originaire de Nice, formé à Saint-Etienne, international marocain avec les U 19, Mehdi Messaoudi rêve d’un rebond mais aussi, après Gap et Grenoble, de fêter une troisième montée.

Mehdi Messaoudi

Si dans la grande famille des Verts de « Sainté », il ne présente pas les mêmes états de service qu'un Oleksiak, Authié, Boudarène, Hernandez ou Flauto dont les détours en haute Auvergne furent marqués par des fortunes diverses, il n'empêche que Mehdi Messaoudi, arrivé dans la cité de Gerbert en novembre, a lui aussi son nom inscrit en lettres capitales au c'ur du volumineux registre récapitulant près de 650 joueurs ayant contribué en 81 ans à bâtir la légende de l'ASSE.

Un bout de match, 34 minutes exactement, un soir de décembre 2008, a permis à Messaoudi de respirer l'air de la Ligue 1 et surtout de voir son rêve devenir réalité dans le Chaudron, sous le même maillot que Janot, Payet, Gomis, face à Auxerre. Cet épisode victorieux restera pourtant sans lendemain pour ce pensionnaire du centre de formation arrivé de Nice, sa ville natale, cinq ans plus tôt, avec dans ses bagages une Coupe Nationale des Ligues remportée avec la sélection de Méditerranée à Vichy.

Mehdi évoluait alors à l'AS Cannes qui l'avait déniché à Saint-Augustin un petit club de la Baie des Anges. Tout souriait. Ajaccio, Montpellier, Monaco lui tendirent la même perche que Sainté, mais une visite guidée de l'Etrat, la notoriété des Verts et l'accueil très chaleureux du Forez finirent par faire pencher la balance. L'aventure pouvait commencer.

Elle se passa pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'au moment où les portes du professionnalisme se refermèrent sans explications franchement convaincantes. « J'ai pris une grande claque. Je mouillais le maillot, je me donnais toujours à fond, j'avais l'impression de compter et puis tout s'est écroulé », confesse-t-il plein de nostalgie. « Des marchands de rêve, beaucoup trop gourmands » compromirent sa carrière au top et coupèrent net son élan comme ses chances de porter le maillot du Maroc qu'il enfila lors des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations avec les U19.

S'en suivit un retour chez les amateurs et deux montées avec le Gap de Franck Priou en National et le Grenoble d'Olivier Saragaglia en CFA. Quatre années de bons et loyaux services, des performances sportives, une qualité reconnue auraient sans doute mérité un rebond. Le Qatar aurait pu servir de tremplin, mais le challenge était conditionné par la prise de la nationalité. Il refusa, effectua une pige d'un mois à Beaulieu-sur-Mer (DHR) tout proche de sa famille, avant que ne se présente l'opportunité aurillacoise favorisée par Samir Bakir et Youssef Idrissi.

A 25 ans, Mehdi Messaoudi mesure toute la fragilité du monde du ballon rond, mais il ne tire toujours pas un trait sur ses objectifs de conquête. « Je ne pourrai faire le deuil de Saint-Etienne que si je retrouve une Ligue 1. Ce sentiment d'inachevé est très dur à effacer ».

L'histoire ne révèle pas encore si Messaoudi fera de vieux os dans le Cantal, mais on peut dire que ce solide gaillard qui affectionne le milieu du terrain et plus précisément un poste de sentinelle a pris beaucoup de place dans l'organisation défensive aurillacoise. En contribuant comme à Gap et à Grenoble à son hermétisme. Pour une troisième montée ? Réponse sous peu.

Source : La Montagne



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