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[Interview] Pierre-Emerick Aubameyang raconte son enfance à Laval

Pierre-Emerick Aubameyang

Invité vedette du gala de l'Etoile Lavalloise Futsal, dont il est le parrain, PEA a raconté à nos confrères d'Ouest France ces attaches à la Mayenne.

PEA

Parlez-nous de votre enfance à Laval..

J'y ai passé énormément de temps. Je suis né ici, à l'hôpital. Mon père jouait au Stade Lavallois. A l'âge de 2 ans, je l'ai suivi au Havre, où il a continué sa carrière, et  chez ma mère à Laval où je me souviens avoir fait mon CP, CE1 et CM1. En tout, j'ai vécu 10 ans à Laval.

Et vos premiers pas de footballeur ?

Je les ai effectués à l'Huisserie, au sud de Laval. J'avais 5 ans. C'est là que j'ai appris à faire des touches, à connaître les règles. Je suis très fier d'avoir commencé là-bas. C'est mon grand-père qui m'amenait au foot. Puis j'ai joué au Stade Lavallois à l'âge de 11 ans, en benjamins. J'y ai passé 2 ans. Après, j'ai bourlingué pas mal.

Vos souvenirs d'enfant ?

A l'Huisserie, j'ai joué avec mes cousins et mon meilleur ami, dont le père était l'entraîneur de l'équipe. Je me souviens avoir disputé le tournoi de Sablé. On avait perdu en demi-finales, j'étais dégoûté. Avec le Stade Lavalloi, j'ai joué la coupe nationale et pas mal de tournois. Ce sont des supers souvenirs, ca n'a rien à voir avec le foot business. C'était le foot plaisir, avec les amis, les cousins.

Votre père était pro, vos deux frères aînés également. Votre destin était tout tracé..

Dans la famille, on a le foot dans le sang, j'étais déjà conditionné, en allant voir mon père jouer. Les contacts noués par mon père m'ont permis de rentrer au Milan AC, où jâi effectué ma préformation. Après, c'était à moi de faire mes preuves.

Tout gamin, vous vous rêviez en star du football ?

Ca a toujours été mon rêve, oui. Il fallait que ça brille. On me demande souvent si ce n'est pas pénible de faire autant de photos et de signer autant d'autographes. Eh bien, non, j'ai toujours rêvé de ça, donc je ne vais pas rechigner.

Il paraît que vous ne pouvez pas passer plus de trois mois loin de Laval ?

C'est vrai. C'est un besoin, pour moi. Même si j'ai bougé pas mal au cours de ma carrière, je susi toujours revenu à Laval passer mes vacances, retrouver des amis et surtout ma famille, mes tantes, mes cousins, cousines. Je reviens pendant les vacances d'été, d'hiver et dès que j'ai un week-end de libre. J'adore être ici, c'est primordial. Je me sens chez moi, loin du boucan de Dortmund. Une fois, j'avais décidé de passer mes vacances ailleurs. J'ai craqué, impossible ! Je suis piqué à la Mayenne, vous m'avez piqué, oui, les Mayennais !

Quel est votre lien avec le Stade Lavallois ?

Ca fait un moment que je ne suis pas allé voir un match. Je sais qu'on est champions du milieu de tableau en Ligue 2. Mon cousin me donne les résultats régulièrement. Je ne suis pas inquiet, le maintien est au bout à chaque fois. C'est important que Laval ne descende pas. Monter, je sais que ça va être dur..

Ce club vous est cher ?

Pas plus que ça, à vrai dire. D'ailleurs, je n'ai jamais joué au stade Francis Le Basser. Mais j'ai grandi ici, donc c'est normal que j'ai un regard sur le Stade Lavallois.

Vous êtes à Laval pour combien de temps ?

Deux à trois semaines, je pense. Ma femme est enceinte et devrait d'ailleurs accoucher à Laval. On va donc éviter les longs voyages cette année. Il n'y a rien de fiyé, sauf la reprise avec le Borussia le 4 juillet.

Source : Ouest-France



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