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Philippe Montanier : "On comprend cette colère"

Philippe Montanier

Avant le déplacement à Paris ce mercredi, l'entraîneur de Rennes est revenu en conférence de presse sur les incidents qui ont émaillé la reprise de l'entraînement ce lundi et sur le non-match en finale de Coupe de France.

Philippe_Montanier

Philippe Montanier, pourquoi n’êtes-vous pas allé à la rencontre des supporters en colère hier (lundi) ?
J’ai l’habitude d’y aller tous les jours, vous ne le signalez jamais. Je crois que le Président a dit que j’étais le seul entraîneur à monter dans les salons voir les partenaires après les défaites. Je m’arrête à chaque fois après chaque entraînement pour discuter avec quelques supporters, j’ai même sympathisé avec certains d’entre eux. On a été voir chaque association de supporters une fois après un soir de match. Au début, j’avais l’intention d’y aller, j’ai toujours l’habitude d’assumer et de discuter avec les supporters. Un membre de la sécurité m’a dit que ce n’était peut-être pas le bon moment face à des gens frustrés et en colère. On comprend cette colère mais est-ce que le dialogue est possible à ce moment-là ? Peut-être que oui, peut-être que non. On m’a conseillé de dire que c’était mieux de ne pas y aller. A posteriori, je le regrette, j’aurai dû m’écouter car j’ai l’habitude d’agir ainsi. Je pense que, comme Benoît (Costil) l’a fait, quand vous arrivez pour discuter, ça se passe pas très bien mais, au moins, on écoute la frustration, la déception des gens.

Quel discours avez-vous tenu à vos joueurs suite à cette finale perdue face à Guingamp ?
Il faut leur dire qu’il faut être costaud. Il faut assumer ce que l’on a fait mais on sait qu’on est capables de faire un mauvais match, ce n’est pas la première fois de la saison. En finale, ça génère des répercutions énormes forcément. Il faut se concentrer sur l’essentiel et se remobiliser en se disant que l’objectif est de maintenir le club en Ligue 1, on n’y est pas encore et il faut concentrer toute notre énergie là-dessus.

Après cette défaite, le déplacement à Paris, qui peut assurer le titre, sera un match tout aussi difficile que la finale de Coupe de France ?
Il ne faut pas penser à ça, il ne faut pas qu’on y aille dans cet état d’esprit. On va à Paris, on va parler du match de Paris. Pour beaucoup, c’est quasiment impossible de faire un résultat là-bas en raison des circonstances. Mais, nous, il nous faut prendre un point là-bas, on va tout faire pour le prendre, après on verra. Il faut qu’on ait cet état d’esprit-là à chaque fois, pas qu’on se dise « Il faudrait que… ». Avec des concours de circonstances, tout peut arriver !

Après avoir discuté avec vos joueurs, avez-vous réussi à expliquer le fait qu’ils n’aient pas joué samedi soir ?
Non, même en discutant avec eux. Moi, je comprends ce que j’ai vécu dans ma chair. J’ai été gardien de but et il m’est arrivé de faire des matchs complètement à l’envers et, pourtant, dans toute la préparation, on ne peut pas dire que j’arrivais mal. On n’a pas d’explication rationnelle. On l’aurait, on aurait tout de suite la formule et ça n’arriverait jamais. Mais on voit que ça nous est déjà arrivé. Ce n’est pas un paramètre précis et, quand on discute avec les joueurs, ils me disent qu’ils se rendent compte du désastre aussi mais ils n’ont pas d’explication.

 

Source: France Info



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