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[Interview] Franck Priou : "Pourquoi pas entraîner à l'étranger ?"

Franck Priou

Franck Priou nous donne de ses nouvelles à travers une interview chez Foot-National.

Javcques Foix



Vous avez été à la tête du FC Mulhouse pendant 6 mois avant d’être remercié par le club lors de l’arrivée des nouveaux investisseurs. Comment l’avez-vous ressenti ?

Franck Priou : Une grosse déception. J’ai passé de bons moments en tant que joueur à Mulhouse. Ma femme étant native de cette ville, j’avais à cœur de redresser la situation du club. Mais avec le temps, je me suis aperçu que ça aurait été compliqué. Il n’y avait pas du tout de moyens, un président livré à lui-même. C’était très compliqué de vouloir être ambitieux. Quand à un moment donné le président Dreyfus vient me voir et me dis qu’il lui fallait 200 000 euros pour rester en CFA pour ne pas déposer le bilan en janvier, je me dis qu’est-ce que je fais là ? C’était perdu d’avance.



Vous avez joué en tant que joueur dans ce club, qu’est-ce que ça fait de revenir ? Qu’avez-vous retenu de cette expérience ?

Humainement, c’était fantastique. J’ai revu des gens que j’avais perdu de vue depuis des années. Il y a des gens extraordinaires dans ce club, qui sont dévoués à 100%. Je ne regrette pas d’avoir fait ce choix, même si c’était six mois très difficile. Je me suis senti soutenu, malgré les résultats qui ne suivaient pas. Ça m’a permis de voir autre chose. J’y ai pris beaucoup de plaisir. Je me suis battu jusqu’au bout, je n’ai rien lâché.



Vous êtes désormais un entraîneur libre sur le marché. Quel type de challenge souhaitez-vous relever ? Avez-vous déjà des pistes ?

Oui, j’ai eu quelques touches. Des demandes auxquelles je n’ai pas donné suite. D’une part parce j’avais besoin de digérer l’échec de Mulhouse. Mais aussi parce que j’avais envie de retrouver ma famille. Aujourd’hui, je suis prêt à m’engager dans un club, avec un projet ambitieux. Le rôle d’entraîneur n’est pas évident. Il faut qu’il y ait les moyens, un projet intéressant, que tout le monde aille dans le même sens. Il faut de la complicité à tous les étages d’un club, le président le premier. Moi, je ne fais pas pour faire. Si je le fais, c’est que je sens qu’il y a quelque chose à faire derrière. Quand on s’engage dans un projet, il faut l’être à 200%. Sentir qu’on est soutenu par la direction, est la chose la plus importante pour un entraîneur.



Après avoir connu la Ligue 1 en tant que joueur, est-ce un rêve de pouvoir entraîneur un jour un club de l’élite français ? Ou au contraire, une expérience à l’étranger pourrait vous tenter ?

Oui, entraîner un jour un club de l’élite est un rêve, mais en partant du bas pour arriver au plus haut. J’ai déjà eu la chance de réaliser deux montées, de CFA en National, (jamais deux sans trois...rires) et bien évidemment aller plus haut serait un aboutissement. L'ambition d'un Club, c'est ce qui me motive, ce qui me fait avancer. J'aime à conserver les valeurs du milieu amateur, ce sont ces valeurs qui m'ont amené au niveau professionnel en tant que joueurs et je veux que ce soit ces mêmes valeurs qui me hissent en tant qu'entraineur. Une expérience à l’étranger ne me dérangerait pas aujourd’hui. Pour voir autre chose. C’est un truc que je n’ai jamais fait jusqu’à présent. Ni en tant que joueur, ni en tant qu’entraîneur. Je n’ai jamais franchi le pas. Je le ferais aujourd’hui, si le projet est intéressant.



Source : Foot-National

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