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Ech Chergui : "Enchaîner les victoires avec la JSK"

  • Retracez-nous votre carrière footballistique ?
    J’ai commencé le foot à 6 ans, à Saint Chamant où je suis né. Par la suite, à 13 ans j’ai intégré le centre de formation de Saint-Etienne en sport étude. J’ai fait toutes mes classes là bas. A 18 ans, j’ai signé mon contrat professionnel. J’ai passé 7 années inoubliables. Toutefois, je n’ai pas beaucoup joué, ce qui m’a poussé à partir. Sarramagna m’a pris par la suite avec lui au FC Sète. J’ai marqué 13 buts en championnat et 5 en coupe. C’est à ce moment là que j’ai signé à Nîmes. On a joué l’accession. J’ai marqué 8 buts cette saison-là. Avec l’arrivée de Cavalli, ça s’est compliqué pour moi. J’ai donc choisi de quitter pour signer à la JSK.
     
  • Ne pensez-vous pas qu’il a gardé rancune aux Algériens pour avoir été poussé vers la porte de sortie en sélection ?
    Non, je ne pense pas. Il fallait faire un choix, et il a préféré son fils Yoann à moi. Je préfère dire que ce choix ne sort pas du carde sportif.
     
  • Quel est votre poste de prédilection ?
    Moi, j’insiste vraiment pour joueur en dessous des attaquants, en numéro 10. Je peux aussi jouer en tant que deuxième attaquant. L’essentiel, c’est que je sois dans l’axe.
     
  • A quand remonte votre premier contact avec la JSK ?
    C’est un manager qui m’a proposé l’idée de jouer à la JSK, qui était à la recherche d’un meneur de jeu. J’ai tout de suite sauté sur l’occasion, d’autant plus que j’étais sans club. Au cours de ma période d’essai, j’étais très satisfait de l’ambiance du groupe, et c’est là que j’ai su que je devais signer.
     
  • Avez-vous choisi la JSK par dépit, vu que vous étiez sans club ?
    Non. J’avais des contacts de Ligue 2. Par contre, les choses tardaient à se faire. D’autre formations voulaient aussi s’attacher mes services, mais le challenge n’était pas intéressant. C’est la raison pour laquelle j’ai opté pour la JSK, un club extrêmement médiatisé en Algérie et en France aussi.
     
  • Quel a été votre sentiment en apprenant que vous deviez attendre le 16 janvier pour pouvoir renouer avec la compétition ?
    Il est vrai que lorsque j’ai signé à la JSK, j’attendais une dérogation de la FIFA pour être qualifié. Lorsque j’ai lu le communiqué de la FIFA au bureau de Hannachi, j’ai su que je devais attendre la phase retour. C’est pour cette raison que le président m’a autorisé à repartir en France pour m’entraîner avec Nîmes.
     
  • Ne craigniez-vous pas ce manque de compétition dans les jambes ?
    Non, pour la simple raison que je ne suis pas très loin de mon niveau. J’arrive à tenir 90 minutes sans ressentir le moindre essoufflement. Maintenant, c’est à moi de redoubler d’efforts pour être performant dans les prochains jours. Je vais profiter des deux prochains matchs amicaux pour monter en puissance.
     
  • Parlez-vous avec les joueurs de la pression qui existe à la JSK, et celle des supporters ?
    Oui, on en parle souvent. On m’a dit que les supporters de la JSK sont très exigeants. Vu le passé glorieux de ce  club, ils veulent que leur équipe gagne tout le temps des coupes, des championnats et la Ligue des champions. Malheureusement, ce n’est pas possible. Il n’y a qu’à voir Lyon en Ligue 1 pour s’en rendre compte. Mais je pense qu’une des trois premières places en championnat est une obligation.
     
  • Quel est la différence entre le football français et algérien ?
    Je dirai avant tout qu’il existe une très grosse différence tactique. Tout le monde sait qu’il y a un gros travail à faire. D’ailleurs, Mr Karouf et Mr Amrouche font le nécessaire dans ce sens. Par contre, j’ai trouvé qu’en Algérie le jeu est beaucoup plus technique. On ne trouve pas souvent ces longues passes d’un compartiment à un autre. J’aime beaucoup ce style.
     
  • Parlez-nous de la Ligue des champions ?
    Tout ce que j’ai à dire à ce sujet, c’est que je meure d’envie de découvrir cette compétition africaine. Ce sera une belle expérience dans ma carrière.
     
  • Vous avez dirigé la séance des étirements lundi soir. Croyez-vous que le staff technique essaye de vous responsabilisez ?
    Vous ne ratez absolument rien (sourire). Je ne sais pas si c’est l’intention du staff ou pas, mais je fais ce qu’on me demande de faire. Si je dois prendre une telle responsabilité, je le ferai sans pression.
     
  • Votre objectif à court terme ?
    Enchaîner les victoires en championnat et faire une excellente Champion’s Ligue.
     
  • Et à long terme ?
    (Sourire). C’est incontestablement la sélection nationale. C’est le rêve de n’importe quel joueur. D’autant plus que je n’ai jamais porté le maillot des Verts. Si j’arrive à passer par les A’ ce sera déjà un grand pas pour moi.

    Estimez-vous que la JSK vous donnera cette opportunité
  • Tout dépendra de mes performances dans les quatre prochains mois. Ce qui est certain, c’est qu’à la JSK on est médiatisés.
    Si vous réussiriez une bonne phase retour à la JSK, allez-vous retourner en France ?
    Je dirai que c’est du 50/50. Tout dépendra de mes qualités et de mes contacts. Mais je pense qu’il faut avant tout prouver sur le terrain.
     
  • Comment avez-vous vécu la qualification des Verts en sélection ?
    Oh, ce fut un vrai moment de folie. J’ai eu la chance de vivre cette sensation au pays. C’était magique. Ma femme et moi ne dormions plus (rire). C’était tous les jours la fête.
     
  • Quel entraîneur vous a le plus marqué ?
    C’est l’entraîneur de Saint Etienne, Antonetti. J’avais 17 ans, et j’avais connu deux ou trois  sélections en équipe de France. Et lui il me prenait avec lui avec les pro. J’ai beaucoup appris à ses côtés. Il y a aussi Sarramagna avec qui j’ai gardé le contact.
     
  • Lorsqu’il a été annoncé à la JSK, quel a été votre sentiment ?
    Je l’ai aussitôt appelé. Je lui est dit que c’est une excellente chose qu’il puisse travailler en Algérie. Par la suite, il y a d’autres paramètres qui sont entrés en jeu qui me dépassent. Cela ne concerne que lui et la direction.
  • Source :  Le buteur

    Les statistiques et les pages du site www.anciensverts.com