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«Henri, vous revenez en Afrique, et au Mali, six ans après votre dernière mission, c’était avec le Sénégal…
C’est vrai, et j’ai toujours vécu de très belles choses en Afrique. Au Sénégal en 2008, ça n’avait pas fonctionné, il y avait eu télescopage entre deux générations, celle de Bruno Metsu et la suivante. Là, en débarquant à Bamako, j’ai pu constater que les gens avaient conservé un bon souvenir de mon passage de 2002. Outre la signature de mon contrat, j’ai rencontré le ministre de tutelle et j’ai été présenté au conseil fédéral.

Quel objectif vous a-t-on assigné pour les quinze mois à venir ?
Le Mali a terminé troisième des CAN 2012 et 2013. Il aspire aujourd’hui à jouer une finale et même à la remporter. Donc, on va essayer de réaliser cela lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2015 au Maroc. Mais il faudra d’abord se qualifier !

Quelle est la différence majeure selon vous entre la génération de 2002 et celle dont vous héritez ?
L’équipe actuelle dispose de joueurs confirmés dans leurs clubs, maintenant il va falloir construire l’équipe avec eux. A mon arrivée, j’ai assisté à quatre matches du championnat malien, pour étalonner les joueurs locaux.

Les suivrez-vous au CHAN (CAN des joueurs locaux) qui débute la semaine prochaine en Afrique du Sud ?
Je pars effectivement là-bas dans quelques jours pour mesurer la valeur de l’équipe nationale des joueurs locaux. Je n’interférerai pas avec le coach car je suis responsable des A. Je serai juste sur place pour me renseigner sur ce groupe. Par ailleurs, j’ai déjà coché une quarantaine de noms de joueurs basés en Europe susceptibles de jouer en A.

Quel est votre programme immédiat ?
Après le CHAN, notre premier match amical aura lieu le 5 mars, contre le Costa Rica ou l’Allemagne. En tout, on jouera neuf matches avant de participer, c’est l’objectif, à la CAN.»

FRANK SIMON