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Bertrand Reuzeau

Si les jeunes issus du centre de formation du Paris Saint-Germain ont fait les gros titres ses dernières semaines, c'est plus pour leurs situations contractuelles respectives et pour leurs velléités de départ que pour leurs exploits sur le terrain. Bahebeck conservé, Kingsley Coman parti, Hervin Ongenda et Alphonse Areola prêtés à Bastia, Adrien Rabiot qui, dans le sillage d'un Mamadou Sakho voit son avenir au club bouché par une concurrence féroce; les titis parisiens connaissent des fortunes diverses à l'heure d'intégrer le groupe pro du club de la capitale.

Pourtant, Bertrand Reuzeau, le directeur du centre de formation, voit plusieurs motifs de satisfaction dans le parcours des jeunes, dont certains se sont hissés jusqu'en équipe de France espoirs. Dans les colonnes de L'Union, il est revenu sur l'évolution des jeunes formés au club, assurant que le PSG donnait toute son importance à sa classe biberon.

"L’identité du club passe aussi par sa formation. C’est impératif pour être en conformité avec les règlements UEFA. Il y a également un enjeu financier lorsqu’on réussit à vendre des éléments que l’on a formés, a-t-il expliqué. C’est aussi bien sûr une fierté. Au sein de l’équipe de France espoirs qui a joué, quatre Bleuets viennent de chez nous : Aréola, Bahebeck, Landre et Coman. Dans un club comme le nôtre, on a certaines obligations quel que soit le championnat que l’on dispute. Il en va de l’image du club. En CFA, les résultats sont importants, mais ça n’est pas non plus la priorité, tant que l’on réussit à confortablement assurer le maintien. Après, si les victoires s’enchaînent et que tout le monde se prend au jeu, pourquoi pas… Mais l’essentiel se situe au niveau de la qualité de ce que l’on propose sur le terrain. En clair, on ne cherche pas à gagner nos matches en faisant n’importe quoi."