• Cliquez sur une lettre pour accéder à la liste complète :
  • A -
  • B -
  • C -
  • D -
  • E -
  • F -
  • G -
  • H -
  • I -
  • J -
  • K -
  • L -
  • M -
  • N -
  • O -
  • P -
  • Q -
  • R -
  • S -
  • T -
  • U -
  • V -
  • W -
  • X -
  • Y -
  • Z -
  • fém. -

Carl Medjani : "Beaucoup d'émotions avec cette qualification"

Mondial

Coupe-du-monde

Carl Medjani, le milieu défensif de l'Algérie, né en France comme de nombreux internationaux actuels, savoure la qualification historique des Fennecs. «C'était un objectif qu'on voulait vraiment atteindre», a-t-il expliqué après la rencontre.

«Carl Medjani, que ressentez-vous après cette qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe du Monde ?
C’est beaucoup d’émotions, on est très fiers de ce qu’on a fait. On savait que cela n’allait pas être facile mais on ne s’attendait peut-être pas à un match aussi difficile. On a beaucoup souffert mais voilà, on y est arrivés. C’était en nous depuis longtemps. C’était un objectif qu’on voulait vraiment atteindre. Mais c’était difficile de l’annoncer ouvertement parce qu’on sait quel est l’engouement en Algérie. Les supporters ont beaucoup d’attentes. Et cela aurait été très prétentieux de dire qu’on voulait à tout prix se qualifier.
Avez-vous eu des échos de l’ambiance qui règne en Algérie ?
Non, non, pas encore… Moi, je suis arrivé en 2010 en sélection. J’étais supporter quand l’équipe nationale est rentrée du Soudan (en novembre 2009, après la qualification pour la Coupe du monde 2010, contre l’Égypte, en match d’appui) et j’espère vraiment que, quand on rentrera au pays, on pourra vivre ce moment-là. Parce que, quand on voit les vidéos, tout l’engouement qu’il peut y avoir, que ce soit en Algérie ou ailleurs, ça donne des frissons. Et on comprend pourquoi on est en équipe nationale.
Comment allez-vous aborder le match contre l’Allemagne ?
(Il sourit) Le coach a dit que c’était un match amical… Non, c’était une boutade… Aujourd’hui on avait beaucoup à perdre. Lundi, on n’aura rien à perdre. C’est une belle affiche. Mais si quelqu’un doit avoir la pression, c’est plus l’Allemagne que nous. Il va falloir bien récupérer parce qu’on a fini fatigués. Mais bon, quand on est à ce niveau-là, on oublie la fatigue.

Après 1982, votre génération marque de nouveau l’histoire du football algérien…
C’est important. Ce qu’avaient fait nos anciennes gloires, c’était fabuleux et on en parlait encore trente ans après. J’espère que, dans trente ans, on pourra parler de notre génération et que tout le monde sera très fier de ce qu’on a fait. Il y en a (des anciens internationaux) qui sont quand même durs avec notre génération. On a entendu qu’il fallait plus de locaux et arrêter les immigrés dans l’équipe nationale… Ça, quand vous êtes un joueur né en France mais Algérien, ce n’est pas facile à entendre. Aujourd’hui, voilà, on a répondu de la meilleure des manières et j’espère que ces personnes sont en train de fêter notre qualification parce que ce sont bien vingt-trois Algériens qui ont qualifié l’équipe nationale en huitièmes de finale.»

Source : L'Equipe

Les statistiques et les pages du site www.anciensverts.com